Je suis bénévole grâce à l'association AEVE, Autisme Espoir Vers l'Ecole, auprès de Maud, 7 ans, autiste. Elle vit tout près de Rennes et suit la méthode des 3 i avec plusieurs bénévoles, comme moi. C'est un vrai bonheur de s'investir et de voir cette petite fille évoluer, progresser, sourire très rapidement. Etre bénévole c'est passer 1h30 par semaine à jouer, imiter et proposer. C'est vivre un véritable échange. La famille recherche d'autres personnes pour compléter le dispositif. L’association nous forme à la méthode. Sa maman est joignable au 06 82 31 15 00. Pourquoi pas vous ?
Cette méthode a fait ses preuves et vous pouvez d'ailleurs trouver de nombreux témoignages et nombreuses publications sur internet.
En bref, la méthode s'appuie sur :
- l’expérience réussie avec un enfant de 3 ans, autiste sévère, confortée par de nombreux résultats positifs semblables dont témoignent les parents et les enfants eux-mêmes.
- une approche américaine fondée sur le jeu enrichie de l’expérience sur plus de 500 enfants depuis 2004
Les Fondements des 3i, justifiés par des découvertes récentes :
- sur la plasticité cérébrale de 0 à 100 ans qui permet de rétablir les connexions cérébrales déficientes à tout âge de la vie, donc de réparer le cerveau (expérience démontrant cette réparation de la vision, par la technique de l’« Eye Tracking », réalisée aux USA sur 50 enfants autistes après 2 ans de prise en charge par le jeu).
- sur les vertus de l’imitation de l’enfant qui permet de le rejoindre et d’entrer en contact donc de communiquer en interaction (Pr Lelord et J.Nadel).
- sur le rôle du cortisol lié au stress et à l’angoisse qui bloque les connexions neuronales (Pr Pierre Marie Lledo) donc le développement ; dès les 1ères semaines de jeu 3i, les angoisses diminuent et l’apaisement est manifeste ( arrêt des calmants ou sommeil retrouvé pour beaucoup ) grâce au cocon sensoriel qu’est la salle de jeu et la présence permanente d’une personne qui évacue le stress d’être seul dans un monde sans repères.
- sur les dysfonctionnements et retards sensoriels exprimés par les autistes eux-mêmes comme Gunilla Gerland (sensoriel de nourrisson dans un corps qui grandit) et par des chercheurs comme expliquant en grande partie le repli autistique.
- sur la présence des réflexes primitifs liés au retard de développement qu’est l’autisme (Mc Maisonneuve « Papa, maman, j’y arrive pas ») qui bloquent entre autres l’évolution sensorielle ou la coordination oculo-motrice les rendant « dyspraxiques » et qui maintiennent leurs réflexes de bébé ( succion…)
